Quand les mots se dérobent,
Que la peur les enrobe,
Que l’espoir se dilue
Dans l’attente absolue
D’un autre jour d’attente
Et d’une autre descente,
Je me prends à penser
A ces jours insensés
Que je croyais heureux
Que je croyais chanceux.
Et puis me vient l’idée
Qu’au fond rien n’est changé,
Que la mort m’accompagne,
C’est une vieille compagne,
Depuis toujours présente,
Et toujours indécente.
Alors l’espoir revient,
Les mots renouent leurs liens,
Je regarde demain
Et je lui tends la main.
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