J’avoue que je suis intéressé par la question...
Mais pour y répondre... C’est autre chose !!!!
Je m’y suis confronté régulièrement ces quelques dernières années...
J’ai récemment eu l’occasion de dire à deux de mes étudiants que je les croyais concernés. L’un d’eux a passé le test de Mensa et a été reçu.
Alors si je me questionne... Qu’est-ce qui m’a fait penser ça d’eux ?
Je crois...
Une certaine souffrance de vivre, l’impression qu’ils se sentaient différents, qu’ils étaient différents
Une évidente finesse de raisonnement, une rapidité à comprendre, une envie de comprendre qui est l’autre, ce qu’il a en lui, comment il appréhende le monde
Des questions, des milliers de questions dans la tête, et surtout des questions sur "comment les choses devraient être", "comment on sait que les choses sont comme on dit qu’elles sont", "comment on doit faire dans telle ou telle situation"
des gens passionnés de multiples sujets
une volonté d’utiliser LE mot juste pour décrire quelque chose
une enfance, voire une vie actuelle, relativement solitaire, avec un sentiment d’isolement plus ou moins important, mais aussi cette impression d’avoir déjà tellement à faire
une immense volonté de ne pas blesser l’autre, une volonté tellement puissante qu’ils en arrivent à se mutiler émotionnellement ou psychologiquement
la recherche de solution, une sorte de refus immodéré du renoncement, de la résignation... jusqu’au moment où trop de souffrance les avait arrêtés, et où ils subissaient le présent, dans un truc de "j’ai tellement cherché autre chose, c’est un délire"
Alors je sais pas si ça fait un surdoué, ou si ça fait un surdoué en souffrance, en errance et en manque de reconnaissance....
Je crois que ce doit très très différent pour quelqu’un qui a été accueilli, accepté, valorisé dès son jeune âge. Mais ce n’est pas le cas de ceux que j’ai rencontré...
le 3 septembre 2017 par Eric
le 1er septembre 2017 par Bibi
le 24 juin 2017 par Eric
le 29 mai 2017 par roland