Ton message, qui vient juste d’arriver sur Spherick, m’a touché très fort !
Tu termines sur une presqu’excuse de nous avoir donné ton texte à lire, mais j’aimerais te dire que pour moi c’était bien, de te lire. Douloureux, difficile d’entendre la souffrance dont tu témoignes, mais j’étais heureux de partager ça à distance. Tu parles aussi de ta folie ; malheureusement, je n’ai ni les compétences ni les qualifications pour juger de ta santé mentale. Mais si ce que tu écris te classe dans la folie, nous serons nombreux à te rejoindre à l’asile
! Enfin, tu sembles douter d’être une "semblable". Pour je me suis senti vibrer avec tes phrases, avec les émotions qu’elles expriment, je me suis senti adhérer, reconnaître, identifier, savoir ce dont tu parles.
Avec mes mots à moi, je formulerais ça en disant que je me sens extraterrestre en ce monde ; que je ne comprends pas que les gens "normaux" soient si indifférents à ce qui se passe en l’Autre alors que c’est si simple à détecter et si difficile à ne pas prendre en compte ; que j’ai du mal à entendre qu’on puisse ne pas intuiter ce que l’autre sent, pense, vit, connecte ; que je n’arrive pas à saisir comment certains font pour "oublier" des choses qui me font réfléchir à 150% pendant des heures, alors que devant les pires merdes, ils font juste comme si de rien n’était ; que je me suis souvent demandé si c’était moi qui étais fou, avec l’espoir et la terreur qu’on me dise oui : espoir parce que peut-être quelques pilules pourraient tout calmer, et terreur parce que je craignais de me sentir enfermer dans une prison chimique avec une part de moi qui aurait continuer à hurler silencieusement de terreur, tout au fond.
Je connais, je reconnais, ce que tu dis.
Alors voilà , tu n’es pas seule au monde, je doute que tu sois folle, et tu présentes des signes qui font penser largement à la douance (et passer un test sur internet après une nuit blanche n’a jamais donné un résultat fiable à un quelconque niveau !). Tout ceci ne calmera pas tes souffrances dans l’immédiat, mais je peux aussi te dire qu’il existe d’autres façons d’être, d’autres façons de faire, qui permettent de se réunifier et de se retrouver dans une sérénité plus grande. Bien sûr, cela nécessite de là¢cher des fonctionnements et des mécanismes anciens, cela nécessite d’accepter de changer et d’avancer... Et c’est pas toujours simple à réaliser !!!!
En tout cas, je te souhaite bon courage dans l’immédiat !
Bonjour, Nemesis
Ton message, qui vient juste d’arriver sur Spherick, m’a touché très fort !
Tu termines sur une presqu’excuse de nous avoir donné ton texte à lire, mais j’aimerais te dire que pour moi c’était bien, de te lire. Douloureux, difficile d’entendre la souffrance dont tu témoignes, mais j’étais heureux de partager ça à distance. Tu parles aussi de ta folie ; malheureusement, je n’ai ni les compétences ni les qualifications pour juger de ta santé mentale. Mais si ce que tu écris te classe dans la folie, nous serons nombreux à te rejoindre à l’asile
! Enfin, tu sembles douter d’être une "semblable". Pour je me suis senti vibrer avec tes phrases, avec les émotions qu’elles expriment, je me suis senti adhérer, reconnaître, identifier, savoir ce dont tu parles.
Avec mes mots à moi, je formulerais ça en disant que je me sens extraterrestre en ce monde ; que je ne comprends pas que les gens "normaux" soient si indifférents à ce qui se passe en l’Autre alors que c’est si simple à détecter et si difficile à ne pas prendre en compte ; que j’ai du mal à entendre qu’on puisse ne pas intuiter ce que l’autre sent, pense, vit, connecte ; que je n’arrive pas à saisir comment certains font pour "oublier" des choses qui me font réfléchir à 150% pendant des heures, alors que devant les pires merdes, ils font juste comme si de rien n’était ; que je me suis souvent demandé si c’était moi qui étais fou, avec l’espoir et la terreur qu’on me dise oui : espoir parce que peut-être quelques pilules pourraient tout calmer, et terreur parce que je craignais de me sentir enfermer dans une prison chimique avec une part de moi qui aurait continuer à hurler silencieusement de terreur, tout au fond.
Je connais, je reconnais, ce que tu dis.
Alors voilà , tu n’es pas seule au monde, je doute que tu sois folle, et tu présentes des signes qui font penser largement à la douance (et passer un test sur internet après une nuit blanche n’a jamais donné un résultat fiable à un quelconque niveau !). Tout ceci ne calmera pas tes souffrances dans l’immédiat, mais je peux aussi te dire qu’il existe d’autres façons d’être, d’autres façons de faire, qui permettent de se réunifier et de se retrouver dans une sérénité plus grande. Bien sûr, cela nécessite de là¢cher des fonctionnements et des mécanismes anciens, cela nécessite d’accepter de changer et d’avancer... Et c’est pas toujours simple à réaliser !!!!
En tout cas, je te souhaite bon courage dans l’immédiat !
Eric