Il y a qq chose dans ma relation avec Marc qui me fait sentir seul au monde

Rêve de la nuit

Je passe la soirée avec marc : resto + ciné
En sortant du resto, dans la rue, on croise Philippe et Philippe, Philippe Ameline et un petit blond décoloré d’AJE qui parfois devient son ex Nicolas
Marc switche sur le petit blond qui devient son centre d’intérêt exclusif. Philippe A. semble s’en foutre, mais pas moi.
Ils marchent vite, je n’arrive pas à suivre, ça m’essouffle, je suis obligé de m’arrêter, plié en deux.
Au lieu de se poser, de ralentir, Marc me dit que je n’ai qu’à aller dans une pharmacie acheter un ventoline. je refuse (pas d’ordonnance, trop essoufflé pour négocier), du coup il repart vers le petit jeune.
Philippe Ameline interpelle un passant en criant « ce mec est séropo, la société l’abandonne, vous trouvez ça normal ? », en sursautant, je me relève, mais il désigne son mec (qui est temporairement devenu Nicolas) qui est MDR.
Nous repartons.
Marc gambade avec le gamin, Philippe m’explique qu’ils sont devenus fous, mais que lui aussi : il a dépensé 60.000 € en amusement sur les 6 derniers mois.
Marc et le gamin ont décidé d’aller au ciné, il faut courir car les séances vont commencer, je rame.
Aucun cinéma ne propose un truc intéressant, il faut en urgence aller au cinéma d’après, on arrive vers la place Grenette, en travaux pour faire ressortir la façade du moyen-âge d’un bâtiment (en pierre bleue avec d’immenses incrustations ocres en forme de fleurs), ils cassent les immeubles plus récents qui la cachent et redessinent les rues pour pouvoir abattre ces immeubles.
Marc et le gamin trouvent un spectacle - un machin dansé / chanté destiné aux enfants - prennent les billets (le mec en a donné 5 au lieu de 4, Marc le lui dit, le mec est étonné de l’honnêteté, du coup il en donne un sixième en disant qu’on a un ticket d’entrée à vie dans son établissement - mais il fait tout ça en douce de l’autre mec à la caisse, c’est bizarre), Marc et le gamin courent dans l’escalier, Philippe tente de suivre, moi je suis loin derrière. Je râle intérieurement : ce spectacle va être une grosse merde pas intéressante, le public a 6 ans d’âge en moyenne… Je projette que Marc veut montrer qu’il est encore jeune dans sa tête, sans même s’en rendre compte.

J’arrive dans la salle, ils sont installés tous les trois, aucun ne se préoccupe de savoir si je les rejoints. D’un coup, j’ai plus envie, je me sens mal, en trop. Je crie juste « je m’en vais » à Marc et je ressors.

Je redescends, en espérant que Marc va venir. Mais non. Je pleure.

Ma voiture - une sorte de Lotus très basse, blanche - est loin, dans un parking réservé aux ouvriers du chantier de rénovation, je me sens seul, je rentre en pleurant, on a un super appart très bourgeois, contenant deux habitations, le répondeur de Marc débite des messages en hurlant, je fuis chez moi…

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Je me suis réveillé en me demandant pourquoi je rêvais que j’étais toujours amoureux de Marc, et puis, ça m’a semblé faux… et d’un coup j’ai réalisé que, dans ce rêve, tout me disait que j’étais en dehors des autres, isolé et différent, et en particulier l’attitude de Marc.

Ce n’était pas tant que j’étais amoureux et jaloux, je m’en foutais qu’il se tape le gamin ou pas.

Ce qui me blessait, c’était qu’on parte pour une soirée à nous et qu’il bascule sur un plan drague à 2 balles, stérile car voué à l’échec et inintéressant même s’il par miracle ça marchait, le petit blond ayant un physique attrayant mais rien d’autre.

Le message que je recevais c’était qu’un gamin tout creux était plus mieux bien, et ça confirmait le message dudit gamin qui ne s’intéressait pas une seconde à moi, celui de Philippe qui ne parlait que de lui en s’en foutant que je sois en train d’étouffer, celui du groupe qui fonçait sans m’attendre vers un loisir choisi sans me demander mon avis.

Il y a quelque chose dans ma relation avec Marc qui me renvoie ça. Un peu comme quand, dans la vraie vie, une discussion à 3 était systématiquement centrée sur une discussion Marc-Mariusz, ou comme, pendant ses vacances, Marc m’appelait tous les jours en parlant de son mal-être, de son impression de ne pas profiter de ses vacances (ce qui a un pas mal gâché l’aide qu’il m’a donnée : au lieu d’en tirer la sensation que c’était cool d’avoir avancé SMH, il a juste conclu qu’il n’avait pas eu de vacances), de sa tristesse, des coups de Mariusz, de ses plans cul… et s’intéressait finalement peu à moi, puis m’a ignoré complètement une fois la rentrée passé, le plus long coup de fil ayant été centré sur Digiforma qui ne marchait plus.