Accueil > Blog > Univers psy > Les mythes de l’amour > Le couple vivant

Le couple vivant

Couple vivant : lieu d’épanouissement, par Jean Garneau

vendredi 10 février 2006

Couple vivant : lieu d’épanouissement
Par Jean Garneau , psychologue

Cet article est tiré du magazine électronique « La lettre du psy » Volume 6, No 8 : Septembre 2001

Introduction

Ce document s’inscrit dans une série d’articles et d’outils portant sur les relations amoureuses. Il fait partie de la section sur les mythes amoureux et fait suite à à‰valuer la vitalité de ma relation de couple et à l’outil d’auto-évaluation qui l’accompagne : « à‰valuez la vitalité de votre couple » .

Pour faire suite à ce dernier, nous avons créé un guide de développement intitulé « Raviver le couple » . Son but est d’aider les individus et les couples dans leur démarche pour améliorer la vitalité de leurs relations amoureuses ou conjugales. Il indique des façons de s’attaquer efficacement aux quatre volets que distingue l’évaluation : le contact direct, l’épanouissement, la répartition des responsabilités et le respect de l’individualité.

Cet article apporte des précisions sur un de ces quatre volets : l’épanouissement personnel que favorise la relation de couple. Il intéressera particulièrement les personnes qui souhaitent améliorer cette dimension de leurs relations amoureuses présentes ou à venir. Comme il s’appuie directement sur des notions déjà présentées, la lecture préalable de « Une théorie du vivant » , « L’amour contact » et « à‰valuer la vitalité de ma relation de couple » est nécessaire pour en profiter.

A- Tendance actualisante et vitalité du couple

« Dans les relations amoureuses comme dans toutes les autres, c’est sa vitalité qui donne de la force à la relation. Comme tous les organismes vivants, dès qu’elle cesse de se développer, dès qu’elle devient statique, elle commence à se dégrader et à perdre sa valeur. C’est alors qu’elle devient également incapable de résister aux problèmes qui surviennent normalement dans toute relation, particulièrement si elle est importante ou intime. »

La tendance actualisante est une caractéristique fondamentale de tous les êtes vivants. Cette dimension est également essentielle à toute relation vivante : il faut que la relation favorise réellement l’épanouissement de chacun des partenaires pour qu’elle demeure un milieu propice à la vie. C’est probablement sa plus importante source de solidité et ce qui garantit le mieux qu’elle sera source de satisfaction à long terme.

Ces affirmations peuvent facilement apparaître comme un idéal inatteignable, un peu comme des notions vagues qui seraient plus ou moins applicables dans la réalité. Il faut les expliciter davantage en faire un guide utile vers des relations amoureuses plus vivantes et plus satisfaisantes.

B- Motivations de croissance et de déficience

Dans Motivation and personality, le psychologue Abraham Maslow présentait une hiérarchie des besoins dont un grand nombre d’intervenants se sont ensuite inspirés en les appliquant à plusieurs domaines. En développant davantage ces idées que tous considèrent maintenant comme évidentes, le père de la psychologie humaniste en est venu à distinguer les motivations de croissance et de déficience.

Grossièrement, on peut les distinguer ainsi : les besoins de croissance sont ceux qui visent l’expérience de la satisfaction et l’épanouissement personnel tandis que les besoins de déficience concernent la survie et la sécurité. On parle ici de « déficience » parce que c’est un manque actuel ou potentiel qui sert de motivation, alors que c’est la recherche d’un « plus » qui nous anime dans nos besoins de croissance. Ces derniers sont essentiellement d’ordre psychique tandis que les besoins de déficience sont à la fois physiques et affectifs.

Selon Maslow, la tendance actualisante s’incarne dans les besoins de croissance, mais seulement à la condition que les besoins de déficience soient comblés. En somme, il faut avant tout avoir assuré sa survie immédiate et sa sécurité physique ou affective avant de pouvoir s’attaquer à des besoins plus « luxueux » comme l’épanouissement personnel. Autrement, la tendance actualisante nous pousse à prendre d’abord les moyens nécessaires pour survivre physiquement et psychiquement.

1. Motivations de croissance dans le couple

Les besoins inclus dans la première section de l’outil d’auto-évaluation font tous partie des motivations de croissance (plaisir, épanouissement, satisfaction liée à un fonctionnement sain). Les besoins liés à la survie et la sécurité ne figurent pas dans cet important volet.

L’attachement !Quand une relation ne nous procure pas la satisfaction de nos besoins de croissance, nous avons tendance à l’abandonner pour la remplacer par une autre plus prometteuse. Ce n’est pas nécessairement dans ces termes que nous le formulons ; nous parlons plutôt de routine qui s’est installée, d’ennui, d’amour éteint ou de baisse de libido. Parfois, nous attachons surtout notre attention aux caractéristiques de la nouvelle relation : nous tombons amoureux de quelqu’un d’autre, nous cédons aux charmes de la nouveauté ou du mystère, nous nous laissons séduire par un corps plus jeune ou simplement différent... Il faut y regarder de près pour déceler que le désir d’épanouissement personnel qui se trouve à la source de cette rupture.

Lorsque la relation continue malgré tout alors qu’elle n’apporte pas la satisfaction de nos besoins de croissance, c’est la plupart du temps sur la base d’un compromis. Nous acceptons l’insatisfaction en échange d’une réponse à d’autres besoins.

Ceci ne se fait pas sans conséquences ; comme je l’ai déjà souligné dans « Fidèle à moi-même » , nous en sortons nécessairement en déséquilibre, privés de notre sécurité intérieure. Mais dans une relation importante il faut considérer en plus les coûts supplémentaires qui découlent de cette fuite devant l’échec de la relation. Car le déséquilibre engendré par le sacrifice que comprend le compromis crée une dette et nécessite un dédommagement adéquat (voir « Négocier avec un partenaire » ). Malheureusement, c’est la plupart du temps un autre renoncement d’égale importance qui constituerait le seul dédommagement acceptable. Nous créons donc une situation qui contredit directement les caractéristiques fondamentales des organismes vivants et de toute croissance : une relation où la privation réciproque devient un objectif important.

2. Renoncement en échange de quoi ?

La personne qui renonce à une vie conjugale où elle pourrait s’épanouir ne le fait pas sans avoir des raisons importantes. La plupart du temps, elle sacrifie ses besoins de croissance en échange de garanties (plus ou moins illusoires) d’obtenir la réponse à certains besoins de déficience. Par exemple, on accepte une vie amoureuse terne en croyant obtenir en échange la sécurité matérielle ou physique, l’aisance monétaire, un statut social avantageux, la possibilité d’éviter d’affronter certains défis, etc.

Les exemples de compromis de ce genre sont tellement nombreux et classiques qu’il semble superflu de les décrire. Mais comme ils ont tendance à se dissimuler derrière les prétextes les plus variés, quelques illustrations sont probablement utiles ici.

Il arrive souvent qu’on reste en couple même si la relation est pratiquement morte parce qu’on ne veut pas renoncer à un train de vie aisé ou à un statut social avantageux. Parfois, on tient à garder intact son fonds de retraite, ou même à protéger son emploi ou sa carrière en acceptant ce compromis perpétuel. Dans la plupart de cas de ce genre, on prend prétexte des convenances et des préjugés de l’environnement pour justifier ce statu quo destructeur.

Certains deviennent silencieux et fermés pour éviter d’assumer leur colère ou leurs besoins. C’est souvent au nom de la paix, de la tolérance et des compromis nécessaires à la vie de famille qu’ils fuient ainsi les risques de l’affirmation.

On peut très facilement éviter les confrontations avec le partenaire en devenant un perpétuel absent qui investit toutes ses énergies et tout son temps dans le travail. C’est habituellement sur le stress et les exigences d’une situation professionnelle difficile qu’on détourne alors l’attention et la responsabilité de ces compromis. Mais parfois on le fait au nom du bien des enfants et des exigences du rôle de pourvoyeur.

Pour d’autres, le compromis est plus pernicieux : on se fait une vie parallèle à l’insu d’un conjoint qu’on ne veut pas quitter et qu’on n’ose pas affronter directement. On renonce à une vie conjugale satisfaisante en investissant tout son désir de satisfaction et d’épanouissement dans la relation secrète. Le prétexte le plus fréquent derrière lequel on se cache alors est la fragilité du conjoint qu’une rupture pourrait pousser à la dépression ou au suicide. C’est ainsi qu’on parvient à fuir l’intensité émotionnelle qui nous fait peur en invoquant la vulnérabilité de l’autre.

Certains acceptent de vivre une relation d’indifférence polie comme s’ils étaient colocataires afin d’éviter les risques du changement et d’une implication dans une relation vraiment vivante. Le prétexte est facile à trouver : il ne faut pas briser la famille car cela pourrait traumatiser les enfants.

Il arrive aussi qu’on endure une relation de couple qui n’a plus de signification (et n’en a peut-être jamais eu réellement) parce qu’on se sent incapable d’assumer la perte d’une image favorable de soi-même. Plutôt que de vivre la culpabilité à laquelle on se croit voué si on déçoit son conjoint et si on refuse de se mettre au service de ses craintes, on préfère s’enterrer dans une relation qui ne nous apporte rien. Souvent, c’est l’importance d’être fidèle à des promesses qui sert de prétexte à ses propres yeux pour justifier l’évitement de son affirmation.

Ces quelques exemples illustrent bien la variété des raisons qui peuvent nous amener à sacrifier notre épanouissement pour maintenir une relation de couple qui n’est plus vivante. Ils montrent également comment ces raisons se dissimulent la plupart du temps derrière des prétextes qui nous apparaissent plus valables ou moins discutables que les motifs réels de nos choix.

Mais c’est à peine s’ils laissent entrevoir les enjeux transférentiels qui se trouvent au coeur de ces évitements et de ces compromis. Il faut y être déjà sensibilisé pour déceler les transferts dont ces relations sont porteuses. Pourtant, l’affirmation de soi caractéristique de la résolution du transfert constitue l’essentiel de la solution, la clé qui permet de revenir à une vie amoureuse épanouissante.

C- Comment résoudre l’impasse

Est-il possible de transformer un couple éteint en couple vivant ? Est-il possible qu’une relation stagnante redevienne un lieu d’épanouissement pour les conjoints ? Est-il possible que deux conjoints bourrés de colère finissent par se rapprocher ? Qu’en pensez-vous ?

La plupart des personnes qui se trouvent dans une telle situation affirmeraient sans hésiter que c’est impossible. Elles diraient qu’il est trop tard, que toutes les blessures accumulées ne peuvent être effacées et que les cicatrices morales qui en résultent défigurent irrémédiablement la relation.

Pourtant, il nous arrive régulièrement d’assister à des renaissances de ce genre, à des renouvellements qu’on aurait cru impossibles dans des couples qui semblaient voués à l’échec ou au bord de la faillite. Et parfois, les moyens qui permettent d’y arriver sont relativement simples : la lecture attentive de quelques articles, un désir sincère et tenace d’y voir clair, le courage d’affirmer ouvertement ce qu’on est ou ce qu’on veut, l’ouverture suffisante pour constater que notre conjoint agit autrement lorsqu’on ose l’aborder différemment.

Pour les situations plus difficiles et pour les personnes dont la ténacité ne suffit pas à atteindre le but, la psychothérapie est une aide qui permet souvent de faire la différence entre l’échec et un succès qu’on croyait impossible. Dans certains cas, la relation de couple ne peut devenir un environnement propice à l’épanouissement individuel. Mais il est toujours possible de sortir des impasses en récupérant notre capacité d’aimer et notre élan vers un plein développement.

Parfois, c’est à travers une rupture que nous pourrons revenir à des relations amoureuses vivantes dans lesquelles nous seront en mesure de poursuivre notre développement personnel vers une vie plus pleinement satisfaisante. Car le moteur essentiel de cette démarche est la recherche de soi, la récupération des forces de vie que nous avions enfouies sous les compromis et les concessions.

Mais on n’y parvient pas facilement ; même avant que le temps ne vienne détériorer la situation en accumulant les frustrations et les griefs, il faut un courage réel pour abandonner les compromis et relever les défis qui résultent de ce choix. Ce n’est jamais vraiment à la légère que nous avons renoncé à nous-même ou à notre vitalité ; les difficultés que nous rencontrons lorsque nous abandonnons cette fausse solution sont toujours importantes.

Si l’évaluation de la vitalité de notre relation de couple nous indique une faiblesse du côté de l’épanouissement et la satisfaction des besoins, nous avons donc la possibilité d’y remédier. Voici les étapes essentielles de la démarche qui permettait de réussir dans une telle entreprise, pourvu qu’on y mette la ténacité nécessaire.

1. Reprendre sa décision mais en connaissant clairement les enjeux réels

Il faut d’abord faire un choix. Le compromis initial qui nous avait fait sacrifier nos motifs de croissance est souvent le résultat d’une multitude de petites concessions plus que le fruit d’une décision claire et lucide. Après en avoir connu quotidiennement les conséquences réelles, il est plus facile de prendre une décision éclairée.

Cette étape est importante car elle peut servir de support à notre ténacité lorsque les défis nous sembleront trop menaçants. La fermeté de cette décision lucide est un important gage de notre détermination et de notre succès.

2. Affronter les vraies réalités de la relation

C’est ici que se trouvent les vrais enjeux et les véritables difficultés. Nous devons relever deux défis différents pour parvenir au succès : réparer le passé et changer notre façon d’être pour l’avenir. Les deux sont nécessaires et s’entremêlent dans le cheminement, mais le plus important est le deuxième. Même si l’opération de nettoyage ne peut être escamotée, elle ne suffit jamais à revitaliser la relation.

 Nettoyage des frustrations accumulées

Nous ne pouvons renoncer à la recherche de satisfaction sans accumuler un certain ressentiment. Comme toutes les expériences importantes, les émotions engendrées par les frustrations ont besoin d’expression adéquate pour perdre leur charge et cesser d’être un obstacle à la spontanéité de la communication.

La recherche d’une relation plus nourrissante nous fait nécessairement revivre ces émotions et il est important de leur consacrer une certaine attention. Mais nous pouvons facilement prendre une direction nuisible à l’atteinte d’une relation plus épanouissante. En effet, il est toujours tentant, lorsqu’on ravive des frustrations ou des blessures du passé, de se lancer dans des reproches interminables ou dans la recherche d’un coupable. (Comme s’il était rassurant que l’autre soit l’unique responsable de nos déceptions.) C’est pourtant le plus sûr chemin vers une nouvelle impasse encore plus frustrante et destructrice que les précédentes. Il ne faut pas oublier que c’est l’expression réelle qui permet d’évacuer la douleur et de sortir du marasme. (Voir l’aide-mémoire sur l’expression réussie pour un rappel des caractéristiques d’une telle expression.)

 Résolution du transfert

Lorsque nous renonçons à une relation de couple qui favoriserait notre épanouissement, c’est toujours dans un transfert négligé qu’on peut retrouver la source fondamentale de notre impasse. Ce n’est pas par accident qu’il en est ainsi. Comme nous l’avons souligné dans plusieurs articles sur la question, le transfert est avant tout une tentative spontanée de notre organisme pour élargir notre identité et notre liberté de vivre. Il n’est pas étonnant que l’échec de cette tentative nous conduise à la stagnation.

rocher fleuriNous le savons aussi, la résolution du transfert repose sur une expression complètement assumée devant l’interlocuteur concerné. C’est en osant être ouvertement et librement nous-même devant les personnes qui nous importent vraiment que nous gagnons notre droit de vivre, d’être une personne distincte et d’être librement sexué.

Encore ici, il s’agit d’une tâche d’expression. Mais cette fois, le choix de notre interlocuteur devient un élément crucial pour nous permettre de réussir. Le transfert nous amène à réagir à notre conjoint (notamment) comme s’il était un de nos parents (réels ou imaginaires). Tant que notre expression n’inclut pas ce parent qu’il représente, elle ne peut conduire à une véritable solution.

Le retour à la vitalité du couple et à une relation favorable à notre épanouissement complet exige un travail réel sur les aspects transférentiels qui en font partie. Nous pouvons y travailler avec notre conjoint, avec les autres membres de notre famille, avec ceux qui composent notre environnement professionnel ; avec toute personne à laquelle on accorde une importance substantielle. Quels que soient les interlocuteurs avec lesquels on choisit de le faire, les enjeux essentiels seront semblables. Mais le degré de difficulté étant parfois très différent, il peut être avantageux d’y travailler avec un interlocuteur plus « facile » pour nous préparer à affronter les plus grandes difficultés (souvent dans la relation conjugale elle-même).

Ce travail est une entreprise d’envergure. Nous ne pouvons espérer un succès complet sans y consacrer une période prolongée et une énergie substantielle. Il faut nous attendre à des progrès partiels, à des échecs occasionnels, à des reculs devant la difficulté et à faire plusieurs tentatives avant de réussir vraiment. En retour, nous pouvons nous attendre à de grandes joies et à des satisfactions profondes en cours de route, ainsi qu’à un sentiment de liberté et de solidité encore inconnu au terme de chaque étape majeure.

Lorsqu’une aide professionnelle est nécessaire pour parvenir au succès, c’est souvent à cause d’un blocage dans le travail de résolution transfert. Si on a le sentiment de tourner en rond malgré des efforts sincères, il est toujours sage de se faire aider par un psychothérapeute compétent. Mais il faut s’assurer de choisir un spécialiste qui comprenne bien les exigences de la résolution du transfert et qui ait l’habitude de travailler sur cette cible. Ce ne sont pas tous les professionnels de la santé mentale qui ont la formation pour le faire adéquatement.

3. Un nouveau contrat conjugal

Si nous relevons le défi de la croissance à l’intérieur de notre relation de couple, nous pouvons nous attendre à ce que toute la relation en soit marquée. Cette liberté d’être nous-même, d’explorer nos propres voies et de développer nos ressources individuelles crée, entre les deux partenaires, un espace dynamique qui stimule la création, l’expression ouverte, l’exploration et le changement continuel.

Contrairement aux voeux classiques du mariage, cette entente fait place au mouvement, à la liberté et à un épanouissement aussi complet que possible de chaque partenaire du couple. On ne promet plus de rester immobile dans l’épreuve comme dans le bonheur ; on se promet au contraire de rester vivants et de tenir compte des nouveaux développements pour choisir de nouvelles adaptations.

Le fait que la relation dure longtemps n’est plus alors la conséquence d’un engagement inflexible. Il reflète plutôt une adaptation souple et dynamique devant les événements, une capacité de vivre des moments de crise et d’y faire face en continuant de se respecter et de vivre ouvertement.

Conclusion

En terminant, je tiens à vous mettre en garde contre le scepticisme qui pourrait vous faire douter du réalisme de cet article. Les possibilités que j’évoque ici sont bien réelles et elles correspondent à ce que vivent plusieurs personnes et à ce qu’obtiennent plusieurs autres à travers une démarche qu’elles font avec soin dans effort soutenu. Ce n’est rien de facile, mais c’est bien loin d’être impossible si on consent à y mettre l’énergie et le courage nécessaires.

Jean Garneau, psychologue
Ressources en Développement

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.